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« Les gauchers »

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« La revanche des gauchers » TF1 - Journal de 13h

« La revanche des gauchers »

TF1 – Journal de 13h
Au lendemain de la fête internationale des gauchers du 13 Aout 2013 à Brive la Gaillarde

Vidéo bientôt disponible

L’ardoise double-sens » ® en démonstration sur la vidéo (fabrication ESAT) en vente sur www.lamaingauche.com 

«Êtes-vous un vrai gaucher ? Êtes-vous un vrai droitier ?» RMG38 - Prévention Santé

« Être gaucher : chance ou difficulté ? » Europe 1 - Les Experts

« Être gaucher : chance ou difficulté ? »

Les Experts – Europe 1
Héléna Morna invite Joëlle Morice Mugnier

« Gauchers : Comment les aider ? » Radio Notre Dame - En Quête de Sens

« Gauchers : Comment les aider ? »

En Quête de Sens – Radio Notre Dame

7 novembre 2017

Actu.fr - Journée internationale des gauchers : et si vous l'étiez sans le savoir ?

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Laurence Pernoud - Mon enfant est gaucher : comment l’aider à s’adapter ?

Sylvie Roy, Docteur en pharmacie

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Être gaucher dans un monde de droitiers !

Interview de Joëlle Morice Mugnier, Latérapraticien
Réalisée par Marie SAUVETON-AMEN dans le cadre d’un TPE

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NOUVEL Obs - Gauchère contrariée, j'ai tout réappris à 33 ans. Je suis devenue ambidextre du cerveau

13 aout 2015 : LE PLUS

Depuis les années 1950, les gauchers ont repris du poil de la bête. À cette époque, beaucoup d’individus naturellement gauchers étaient contraints d’utiliser leur main droite pour les tâches de la vie courante. Joëlle Morice-Mugnier, thérapeute, fait partie de ces gauchers contrariés. À 33 ans, elle a décidé de réapprendre sa gaucherie. Édité et parrainé par Louise Auvitu.

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PSYCHOLOGIES.COM - Être gaucher, entre chance et difficulté

Interview de Joëlle Morice Mugnier par Elyane Vignau

« On les a longtemps « contrariés », en leur interdisant de se servir de leur main dominante. Aujourd’hui, les gauchers sont mieux acceptés et en général mieux accompagnés dans leur scolarité. Cela signifie-t-il pour autant la fin de leurs difficultés ? Pas forcément, répond la spécialiste Joëlle Morice Mugnier, qui a imaginé des solutions pour les aider face à une société qui reste conçue par, et pour, des droitiers. Mais aussi pour leur permettre d’exploiter au mieux leur potentiel et leurs spécificités. »

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viva le journal - Être gaucher dans un monde de droitiers

Par Corinne Renou-Nativel

Être gaucher dans un monde de droitiers

Si notre société ne s’emploie plus à contrarier les gauchers, elle demeure conçue par et pour les droitiers. Les gauchers doivent sans cesse s’adapter. Un atout s’ils sont conscients des spécificités de leur fonctionnement.

Notre vocabulaire exprime la discrimination qui frappe toujours les gauchers. On dit d’une personne qu’elle est adroite ou gauche. Une personne habile des deux mains est appelée ambidextre, ce qui signifie « deux mains droites ». Tandis qu’une personne malhabile s’entendra dire qu’elle a « deux mains gauches ».

« Dans le sens commun, le gaucher se définit essentiellement par l’utilisation de sa main gauche : on n’évoque pratiquement pas le pied, l’oeil et l’oreille » constate Joëlle Morice Mugnier, psychopraticienne de la méthode Vittoz(1), elle-même gauchère et auteure de « Gauchers en difficulté. La latérapédagogie, une richesse inexploitée » (éditions Pierre Téqui).

Cette particularité est diversement appréciée dans le monde. « Actuellement, on estime à 14 % le nombre de gauchers en France et en Europe. En Orient, où il existe de fortes interdictions de se servir de la main gauche, ils ne sont que 3 ou 4 %. Aux Etats-Unis, où on a laissé plus tôt qu’en France les gauchers utiliser leur main dominante, ils sont 33 % », détaille Joëlle Morice Mugnier.

Autrefois, pour faire passer aux gauchers le goût d’employer leur main gauche, on recourait à toutes sortes de brimades et sévices. Depuis les années 1950, il est généralement accepté de ne pas contrarier l’usage de la main gauche. Néanmoins, notre société demeure fondamentalement adaptée aux droitiers, qu’il s’agisse des poignées de main, des tirebouchons, des cutters, sans compter les poches intérieures des vestes (à gauche pour y placer un objet avec la main droite), les boutons de déclenchement des appareils photographiques, la position des couverts à table, la validation du titre de transport dans le métro, etc.

 

Du matériel adapté

« Lorsque j’étais enfant, je me sentais malhabile quand je coupais une feuille avec des ciseaux, se souvient Isabelle, 47 ans. Maintenant on trouve des ciseaux pour gaucher dans tous les supermarchés. Des sites spécialisés proposent du matériel adapté pour l’école, la cuisine, le bricolage, etc. Ma fille, gauchère comme moi, n’a pas rencontré de difficultés. »

Si les chiffres du pavé numérique sont souvent à droite sur les claviers et que les souris sont conçues pour des droitiers, l’ordinateur s’avère globalement un bon outil pour les gauchers. « Il existe des souris spéciales, note Joëlle Morice Mugnier. Le clavier offre une grande maniabilité. Statique, il n’oblige pas à déplacer les mains de gauche à droite. Plus que par les outils, le gaucher est contrarié par ce sens de l’écriture, de la lecture, voire de la pensée. »

Une petite expérience permet de mieux comprendre. Si l’on tend les bras devant soi et qu’on ouvre l’un et l’autre successivement, on voit que le sens d’ouverture du bras droit est de gauche à droite, mais celui du bras gauche est de droite à gauche. Or l’ouverture de gauche à droite est la seule reconnue pour écrire, lire, réfléchir. Nos pensées, comme la représentation du temps, sont en effet également formatées par ce sens : passé à gauche, avenir à droite, pour ne donner que cet exemple.

 

Les gauchers ont des atouts

Ce qui semble logique pour un droitier ne l’est pas pour un gaucher, qui devra contrarier son élan naturel vers la gauche. « Il existe encore un pas à franchir : permettre aux gauchers d’investir leur sens d’ouverture droite-gauche, explique Joëlle Morice Mugnier. Ce peut être en dessinant des pré-graphies (boucles, ponts, cuvettes, etc.) de droite à gauche, ce qui permet au cerveau de fonctionner selon sa normalité. Il est possible aussi d’écrire dans ce sens sur un papier calque pour que les droitiers puissent lire en tournant la page, ou tout simplement de signer ou de tracer des traits de droite à gauche. Il s’agit de trouver un équilibre entre son fonctionnement et l’adaptation au système. » Les gauchers ont des atouts. On les dit plus créatifs. Habitués à jongler entre les deux hémisphères, tennismen, boxeurs, pongistes et escrimeurs gauchers sont plus performants. De façon générale, les gauchers ont plus de souplesse cérébrale parce qu’ils doivent davantage s’adapter à des situations différentes. « Cela décuple leurs capacités, affirme Joëlle Morice Mugnier, mais à condition qu’ils puissent utiliser leur sens d’ouverture. »

 

(1) Méthode de rééducation psychocorporelle Conseils aux parents : Ce n’est pas parce qu’on est droitier que son enfant l’est aussi. Avant la latéralisation, qui intervient vers 6 ans, il peut passer indifféremment de l’usage d’une main à l’autre, selon les moments et les usages. Il est important de le laisser réaliser librement ses gestes au quotidien. Si une prédominance à gauche s’installe, il faut l’aider à positionner sa main sous les lettres afin qu’il ne casse pas son poignet, ne torde pas son torse pour écrire. Des graphothérapeutes recommandent de le laisser dessiner et écrire sur une ardoise installée verticalement, ce qui va l’habituer à bien placer sa main. S’il écrit de droite à gauche, il est important de lui dire qu’il n’écrit pas « à l’envers » mais selon ce qui est juste pour lui, tout en lui expliquant qu’il est dans une société de droitiers avec une écriture de gauche à droite. C. R.-N.

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revue canson - UNE INVENTION GÉNIALE !

Article publié en septembre 2012 dans « Esquisse » la revue de Canson

 

 

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Site de la Fondation pour l’École - le blog de la liberté scolaire

Par Anne Laure Blanc

Site de la Fondation pour l’École – le blog de la liberté scolaire – 30 septembre 2011

 

Si le plus célèbre des gauchers n’est autre que Léonard de Vinci, combien d’autres ont souffert d’être considérés comme gauches, maladroits, « pas dans le bon sens », combien sont en difficulté quand il s’agit de lire, d’écrire et de compter ?

Gauchère elle-même, Mme Joëlle Morice Mugnier, psychopraticien de la méthode Vittoz, propose une pédagogie fondée sur la structuration de la latéralité, la latérapédagogie. Elle a résumé ses recherches dans un livre « Gauchers de la main, Droitiers de l’oeil » Ed. Pierre Téqui.


Elle répond à nos questions

 

Gauchère vous-même, vous avez été confrontée dès l’enfance à divers obstacles. Quels sont les plus fréquents ?

Il est commun de dire que le gaucher, puisqu’il n’est plus (a priori) contrarié de la main pour écrire, n’a plus à souffrir de sa gaucherie. Tout le monde imagine qu’il est « bien dans ses baskets ». Il existe d’ailleurs pour lui beaucoup d’outils ergonomiques qui facilitent sa vie quotidienne : ouvre-boîte, ciseaux… (www.lamaingauche.com). Je fais partie des 14 % de gauchers en Occident qui, bien qu’écrivant avec leur main dominante, sont en réalité toujours contrariés par le sens gauche/droite de l’écriture, de la lecture, voire même de la pensée. Nous écrivons, lisons et souvent pensons « en fermeture ». Ce ne sont donc pas seulement quelques poignées de porte qui s’ouvrent à l’envers pour nous gauchers qui malmèneront notre intellect, notre psychique, nos affects… L’impact de la contrariété du sens conventionnel sur le cerveau est plus important qu’on ne pourrait l’imaginer. Ma scolarité chaotique en est un exemple, corroboré par le témoignage de nombreux patients. Elle s’est transformée en un vrai parcours du combattant : mauvaise écriture, lecture lente et hachée jusqu’à en avoir le dégoût. À cela peuvent s’ajouter des troubles de la concentration, de la compréhension, de la mémorisation, de la restitution, une perte de la confiance en soi… Une telle scolarité peut se solder au mieux par des échecs, au pire par le renoncement à des études universitaires. On peut être gaucher ou droitier de la main, mais aussi de l’œil ou du pied.

 

Expliquez-nous cela

 

Vous l’aurez constaté : sur terre, il n’y a pas que des droitiers homogènes, c’est-à-dire dont la latéralité s’est fixée à droite – pour l’œil, la main, le pied, sans oublier l’oreille. Il existe aussi des gauchers homogènes, complètement latéralisés à gauche. Par ailleurs, nous vivons ici dans un système conçu par et pour les droitiers. Alors, pourquoi existe-t-il encore des gauchers ? Sans doute parce qu’ils ont résisté ! Et pourquoi certains individus sont-ils « droitiers de la main/gauchers de l’œil » et « gauchers de la main/ droitiers de l’œil » ? (Nous parlerons du pied et de l’oreille une autre fois peut-être). Par expérience, je pense pouvoir dire que, dans les deux cas, il s’agit de gauchers en mutation. Je m’explique : que ce soit pour la main droite dans le 1er cas et l’œil droit dans le 2e, une adaptation maximum, inconsciente, s’est sans doute faite au point d’intégrer le système gauche/droite dans l’utilisation de ces organes. L’œil gauche du 1er cas et la main du 2e ont, eux, résisté au système. Nous allons voir que certains symptômes peuvent en être la manifestation. Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, bégaiement, migraines, hyperémotivité… et si tous ces troubles étaient dus, en partie ou en totalité, à une mauvaise latéralité ? Il n’existe pas de mauvaise latéralité en soi. Il reste surtout que pour trop de dyslatéralisés – des millions – le système cognitif n’est pas adapté au fonctionnement de leur cerveau. Malgré cela, il y a heureusement beaucoup de gauchers ou de droitiers hétérogènes qui vont bien et ont trouvé leur équilibre. Si les cerveaux de gauchers avaient pu évoluer dans une civilisation gauchère où tout aurait été écrit de droite à gauche pour être lu de droite à gauche donc pensé de droite à gauche, il n’y aurait vraisemblablement pas eu de « dys-quelque chose », ni de « dys sur dys ».

 

Quelques exemples

 

  • Un dyslexique, le plus souvent gaucher de la main et/ou de l’oeil, lorsqu’on lui présente la lettre « b » a tendance à y voir un « d » dans un premier temps, et finalement un « b » selon son sens d’ouverture dominant. « b » et « d » sont comme confondus. Il est dans la « fusion/confusion » la plus totale.
  • Un gaucher, dans notre société droitière, sollicite deux fois plus son hémisphère gauche qu’un droitier : pour ses activités cognitives puisque l’on sait maintenant que la plupart des gauchers ont un deuxième centre du langage à gauche ; c’est ce même hémisphère gauche qui active, via le cerveau limbique, leurs capacités affectives, émotionnelles, intuitives et créatrices. Leur « cerveau gauche » n’est jamais vraiment tranquille ou au repos.
  • Des migraines, des céphalées ophtalmiques… peuvent survenir lors de la lecture si l’oeil dominant est le gauche. Car celui-ci, voulant naturellement lire dans son sens d’ouverture de droite à gauche, aura la sensation de pousser laborieusement les mots lorsqu’il devra lire de gauche à droite. Conséquence : le temps de convertir les lettres dans le « bon sens » et de les déchiffrer, le gaucher de l’œil devra bien souvent relire la phrase deux, trois parfois jusqu’à six fois pour accéder à la compréhension du texte.
  • Enfin, un gaucher qui ne reconnaît pas le milieu de vie dans lequel il tente de grandir comme étant suffisamment cohérent, conforme et respectueux de son fonctionnement, peut ainsi développer de nombreux troubles symptomatiques jusqu’à se renfermer dans sa bulle et avoir un comportement de type autistique même léger. Bien sûr, tout ceci est inconscient. Malheureusement, durant les siècles passés (mais encore trop aujourd’hui), la main gauche était la « mauvaise main » ou la « main du diable ». Dommage pour les gauchers des civilisations à l’écriture droite/gauche. Ce qui m’autorise à penser qu’aujourd’hui, parce que les gauchers sont de moins en moins contrariés de la main, ceux qui écrivent l’hébreu et l’arabe sont les gauchers les plus heureux de la planète !

 

Quels conseils simples donneriez-vous aux parents quand ils s’aperçoivent que leur petit enfant semble gaucher ? Comment des enseignants de maternelle peuvent-ils aider les petits gauchers ?

 

Sur le plan comportemental, il va de soi maintenant que le parent ou l’accompagnateur laissera l’enfant prendre sa petite cuiller ou son crayon avec la main gauche, shooter avec le pied gauche dans le ballon, prendre une photo avec son œil gauche si telle est sa volonté. Des conseils simples, me demandez-vous ? Toutes mes précédentes explications peuvent donner le tournis : sens droite/gauche, gauche/droit, vrais et faux gauchers…On peut avoir le sentiment d’y perdre son latin ! Dans un certains « sens » peut-être ; il m’aura fallu plus de dix-sept ans pour défricher le terrain des réalités de notre système gauche/droite et pour découvrir celles des gauchers homogènes comme hétérogènes et pour amener des propositions de travail opérationnelles. Le principe en est le suivant : autoriser le gaucher à investir son sens d’ouverture dominant pour se structurer selon sa normalité tout en lui donnant les moyens de s’adapter au système auquel il appartient. La latérapédagogie, à l’aube des apprentissages, et la latérathérapie comme approche réparatrice chez les plus grands, couvrent en réalité la demande de nombreux individus désireux d’être mieux structurés dans leur latéralité et d’enrailler certains symptômes. Une proposition bien simple : au lieu d’imposer d’emblée au petit de faire des boucles, des ponts, des cuvettes… de gauche à droite afin qu’il intègre l’écriture conventionnelle, le laisser les tracer de droite à gauche. Vous observerez qu’il placera spontanément sa main sous les prégraphies. Lorsque chaque série sera maîtrisée, lui proposer le tracé en « boustrophédon », c’est-à-dire « en lacet ». Une première ligne de droite à gauche puis la suivante de gauche à droite, etc. Parmi les nombreux avantages que je vous laisse le soin de découvrir dans « Gauchers en difficulté… », il y a celui de ne plus avoir besoin de tordre le poignet : sur l’effet de sa lancée, la main gauche naturellement bien placée sous les graphiques dans le sens droite/gauche a toutes les chances de le rester dans le sens gauche/droite. Le poignet n’est plus contorsionné, la posture dorsale est rétablie au mieux et les lettres sont bien formées.

 

Vous avez créé des outils pratiques pour aider à structurer la latéralité. Pouvez-vous nous les décrire brièvement ?

 

Tout cela n’est pas magique et demande un minimum de « bon sens », de la patience et de s’adapter à chaque type de gaucherie : franche ou homogène, hétérogène, « qui s’ignore » ou autres « faux droitiers ». C’est pourquoi la latérapédagogie s’adresse en premier lieu aux gauchers et aux personnes en recherche d’une meilleure latéralisation mais aussi aux parents, enseignants, orthophonistes, graphothérapeutes, graphologues, orthoptistes, psychomotriciens… pour qu’ils prennent le relais en s’appropriant la méthode et les outils et l’adaptent à leur pratique. Il est possible d’en prendre connaissance à travers le livre et plus particulièrement lors de journées de formation ; (www.gaucher-droitier.com).

Les outils déjà disponibles sont la carte-flèche et le cahier de papier calque Canson.

Rien n’indique à un enfant qui ne sait pas encore lire dans quel sens il doit lire, sauf à ce que l’adulte montre la « bonne » direction par le mouvement linéaire horizontal de son doigt. Mais cela n’est quasiment jamais nommé, encore moins expliqué. La carte-flèche permet à l’enfant de conscientiser son sens d’ouverture dominant lorsqu’il trace par exemple des boucles de droite à gauche. La flèche retournée dans l’autre sens et placée au dessus de la feuille, il sait qu’il se prépare à faire ses tracés de gauche à droite. Il en va de même pour les apprentissages de l’écriture des lettres, mots, phrases et bien sûr de la lecture. Avec l’écriture en boustrophédon et la carte-flèche, le cerveau de l’enfant intègre peu à peu le sens conventionnel.

Le cahier de papier calque Canson est devenu indispensable pour les jeunes et les moins jeunes qui ont à rédiger un texte. Ils écrivent d’ailleurs souvent depuis longtemps de droite à gauche mais à l’abri des regards… Plusieurs peuvent témoigner que d’écrire ainsi sur calque a débloqué leurs processus cognitifs : ces gauchers sont enfin concentrés souplement donc comprennent et mémorisent mieux, trouvent plus facilement leurs mots ; s’ils étaient coincés dans l’élaboration de calculs mathématiques, les stratégies et les solutions viennent d’elles mêmes. N’oublions pas : pour un gaucher confronté à une opération, les unités devraient se trouver à gauche et les dizaines à droite, tout comme le résultat !

Je remercie d’ailleurs les professeurs qui ont accepté que leurs élèves gauchers travaillent sur ce cahier calque ; ils reconnaissent qu’il est facile de corriger les exercices après avoir retourné le calque. À présent, je me consacre à deux projets : trouver une entreprise qui acceptera de fabriquer l’ardoise double-sens® (À bon entendeur… !). Sa particularité est d’être principalement en plexiglas® transparent. Elle donne donc les mêmes avantages que le calque et fait généralement office de brouillon. De plus, elle est effaçable. Vous pourrez visionner la démonstration de l’écriture en miroir sur le site www.gaucher-droitier.com. La Cahier calque Canson et l’ardoise double-sens (fabriquée par un ESAT de Carcassonne) sont en vente sur www.lamaingauche.com Tout aussi utile, le guide de prévention des troubles de la dyslatéralité : « Comment aider son enfant à apprivoiser sa latéralité  » À télécharger sur : www.editionsgraziellapettinati.com.


ÊTES VOUS UN VRAI GAUCHER ? ÊTES VOUS UN VRAI DROITIER ? l’Association Lyonnaise de Graphologie

Philippine ROLLET

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Gauchers : les préjugés ont-ils la vie dure ? l’Association Lyonnaise de Graphologie
Musicien et gaucher - La Lettre du Musicien

Avril 2017 – Suzanne Gervais

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Les gauchers : en quoi sont-ils différents ? Doctissimo

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